Alors que la Suisse nage de vague en vague, la Jeunesse socialiste vaudoise appelle les autorités cantonales à ne pas oublier la solidarité dont a fait preuve la jeunesse tout au long de cette crise. Il convient donc de prendre des actions justes et sociales pour s’assurer qu’aucun·e apprenant·e ne soit abandonné·e à lui/elle-même et qu’ils et elles aient la possibilité de recréer les liens sociaux dès que possible.
Cela fait plus d’un an que les conditions d’apprentissage, tous domaines confondus, sont mises à mal par la crise que nous traversons. Cependant, cela ne signifie en aucun cas que les apprenant·e·s se sont habitué·e·s à ce nouveau quotidien, ni que celui-ci leur convient. Au contraire, la qualité de vie et des apprentissages n’ont cessé de se dégrader au vu des incessants changements de direction opérés par le Conseil fédéral. En présentiel ou en ligne, nous ne pouvons pas décemment ignorer l’impact négatif de l’anxiété ambiante sur les élèves. Ils et elles souffrent de plus en plus de solitude, de perte d’intérêt et de sens, d’un manque de perspectives d’avenir, d’incertitudes persistantes et de symptômes dépressifs graves.
De plus, il convient de rappeler que l’ensemble des jeunes aux études ont été particulièrement solidaires tout au long de cette crise. Alors que les jeunes sont dans l’ensemble moins touché·e·s par les effets du coronavirus, ils et elles ont mis en pause leur vie sociale, pourtant extrêmement importante pour leur bien-être. Sans oublier que l’enseignement à distance est bien plus difficile à suivre, en particulier pour les jeunes issus des classes défavorisées de la population, provoquant des lacunes dans l’apprentissage pour grand nombre d’élèves et mettant ainsi à mal l’égalité des chances. Cette solidarité ne doit pas et ne devra pas être oubliée !
Pour cela, il conviendra non seulement de s’assurer qu’aucun·e apprenant·e ne soit laissé derrière, que ce soit en raison de résultats insuffisants ayant provoqué ou risquant de provoquer un échec, mais également pour combler les éventuelles lacunes qui aurait été créées en raison du contexte d’enseignement actuel. C’est pour ces raisons que la Jeunesse socialiste vaudoise appelle non seulement à une reconsidération des échecs qui auraient eu lieu depuis le début de la pandémie, mais également que le canton de Vaud débloque des budgets extraordinaires pour l’enseignement spécialisé, en proposant des cours supplémentaires pour tout élève en ressentant le besoin et s’assurant ainsi que nul ne soit péjoré dans la suite de son parcours scolaire en raison des difficultés de suivre les cours à distance et dans le contexte actuel.
Il incombe également à l’État de recréer, une fois que la situation sanitaire le permettra à nouveau, le lien social des jeunes en formation. La mise en place de camps sportifs, d’activités extrascolaires culturelles sont des exemples parmi tant d’autres et seront obligatoires pour que les jeunes réussissent à reformer les liens sociaux, tranchés par la pandémie. Pour ce faire, il faut dégager un budget exceptionnel pour que ces activités puissent avoir lieu, et ce gratuitement.
La pandémie aura démontré une fois de plus l’extraordinaire solidarité des jeunes envers le reste de la société. Cette solidarité et les sacrifices que celle-ci a demandés ne doivent pas être oubliés. Il sera donc fondamental que l’accompagnement de cette tranche de la population soit particulièrement fort et solidaire. La Jeunesse socialiste vaudoise espère que les député·e·s qui scandaient que la jeunesse était sacrifiée et oubliée prennent de véritables mesures pour que cela ne soit pas le cas.
Pour plus d’information :
David Raccaud, porte-parole, 078 825 28 22
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