Lundi matin, le compte Twitter soi-disant parodique des « VERS suisses » s’en est pris à notre candidat pour le Conseil national Abdelmalek Saiah en le qualifiant dans un tweet de « candidat » de « l’islamisme radical ». C’est intolérable ! La Jeunesse socialiste vaudoise (JSV) tient à affirmer son soutien à son candidat et à condamner ces qualificatifs inacceptables.
36 heures. C’est le temps qu’il a fallu attendre pour qu’Abdelmalek Saiah, candidat yverdonnois de la JSV au Conseil national, subisse une insulte à caractère raciste et islamophobe. Ce lundi 15 mai, à 6h11, le compte Twitter « les VERS suisses », largement connu pour ses propos discriminatoires et pour le harcèlement qu’il fait subir aux militant·es de gauche, qui se veut parodique, a publié un tweet reprenant celui d’Abdelmalek Saiah dans lequel ce dernier annonce sa candidature au Conseil national. Ce tweet, le voici : « L’islamisme radical a ENFIN son candidat ! 😍» Il est évident que l’auteur·trice de ce tweet, ne connaissant aucunement notre candidat, ne l’assimile à l’islamisme radical qu’en raison de son nom. Cette islamophobie est proprement inacceptable ! Si l’auteur·trice a par la suite supprimé son tweet, il n’en demeure pas moins que ces propos doivent être sévèrement condamnés.
Ce cas qui touche un candidat de la JSV doit rappeler l’urgence et le danger que représente l’extrême-droite islamophobe et raciste pour les jeunes politicen·nes, en particulier de gauche, issu·es de la migration. Rappelons, en ce sens, le cas analogue de l’ancienne députée zurichoise Sarah Akanji, qui ne s’est pas représentée aux élections cantonales de février dernier en raison des nombreuses attaques sexistes et racistes qu’elle a subies pendant son mandat. Le racisme reste un fléau encore bien trop présent dans la politique suisse, face auquel il s’agit de lutter avec force – ce en quoi s’engage la JS constamment. Les auteur·trices de tels propos tentent de nous faire taire – nous ne céderons pas !
Face au racisme et à la haine sous toutes ses formes, face au harcèlement subi par les militant·exs qui ont le seul tort d’être de gauche, d’avoir un nom à consonance étrangère, d’être une femme, d’être queer ou en situation de handicap, la JSV demande des mesures plus strictes et plus sévères à l’encontre des auteur·trices de tels propos, tant l’impunité semble régner. Face aux menaces et aux insultes, nous ne nous tairons pas !
Contacts :
Nicolas Schnorhk
Porte-parole
078 857 18 86
Abdelmalek Saiah
Candidat JSV au Conseil national
079 532 03 48
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