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Communiqué de presse

La JSV atterrée devant l’évacuation forcée de la ZAD de la colline

Installé·e·s depuis le samedi 17 octobre 2020, les activistes et militant·e·s ont été évacué·e·s de force DATE par la police cantonale de la Zone à défendre de la colline. Cette dernière s’oppose au projet d’extension du cimentier Holcim sur le plateau de la Birette. La Jeunesse socialiste vaudoise est consternée face à cette évacuation forcée et soutient pleinement les activistes dans leur mission de protection de l’environnement et de la biodiversité. Par ailleurs, elle appelle la justice et la police vaudoise à les relâcher immédiatement et à renoncer à poursuivre toutes les personnes arrêtées.

La protection de l’environnement et de la biodiversité étant au cœur de la lutte climatique, il en va de l’évidence même que la destruction de la colline du Mormont va à l’encontre des objectifs de durabilité exigés par la population. L’avenir ne devrait pas être sacrifié pour le profit à court terme d’une entreprise qui participe massivement aux émissions de gaz à effet de serre mondiales. La Jeunesse socialiste vaudoise s’oppose fermement aux décisions de justice rendues ces dernières semaines déclarant l’occupation de la colline illégale ainsi que légalisant l’évacuation forcée de la Zone à défendre. Lorsque les décisions de justice vont à l’encontre de la protection de l’environnement, la population a parfaitement le droit de se soulever contre celles-ci.

Concernant l’évacuation forcée des activistes et l’arrestation de certain·e·s d’entre eux/elles, la Jeunesse socialiste vaudoise demande leur libération immédiate et l’abandon de toutes les poursuites pénales entreprises contre elles et eux. Il est inadmissible que des personnes soient poursuivies pour violation de domicile en dépit de l'état de nécessité dicté par l'ampleur de la crise écologique que nous traversons. Enfin, il est certain que la Jeunesse socialiste vaudoise appelle les autorités cantonales et fédérales à entendre et à écouter les préoccupations de sa population en refusant toute destruction supplémentaire de l’environnement et de la biodiversité. De plus, elle demande la création d'un fonds permettant une transition écologique accompagnée des travailleuses et travailleurs des secteurs polluants appartenant à une logique économique tournée vers le passé.


Pour plus d’informations :

David Raccaud, porte-parole, 078 825 28 22

Kelmy Martinez, 078 735 53 9

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