La Jeunesse socialiste vaudoise apporte tout son soutien à la présidente du Parti socialiste vaudois Jessica Jaccoud concernant sa chronique au sujet du Procureur général Eric Cottier parue le 27 janvier dans le Blick et dénonce la lettre infondée envoyée par ce dernier aux députés du Grand Conseil vaudois ce 1er février.
Tout le monde a déjà entendu parler du fameux principe de la séparation des pouvoirs, qui édicte qu’au sein d’un régime démocratique, les organes législatifs, exécutifs et judiciaires doivent fonctionner de manière indépendante. Or, « quoi de mieux qu’une critique d’un organe (législatif) envers un autre (exécutif) pour prouver cette indépendance?», demande Soline Caiazza, porte-parole de la Jeunesse socialiste Vaudoise. Le fait que Jessica Jaccoud critique l’action du Procureur général est donc, contrairement à ce que celui-ci affirme, un signe de la bonne santé de notre Etat de droit. Par ailleurs, elle n’est qu’une députée parmi tant d’autres et s’exprime en son nom uniquement et non en celui du Grand Conseil. Preuve en est, si besoin, qu’Eric Cottier n’est en rien freiné dans ses velléités de recours à tout va contre les zadistes.
Dans sa chronique du 27 janvier dans le Blick, Jessica Jaccoud n’a finalement fait que d’exprimer tout haut ce que beaucoup pensaient tout bas : l’entêtement du Procureur général Eric Cottier s’est retourné contre lui. Non content d’avoir maintenu une accusation de violation de domicile contre des zadistes alors que les plaignants d’Holcim avaient eux-mêmes retiré leur plainte, il a en outre perdu – les procès et la face – puisque tous.tes les zadistes ont été partiellement ou complètement acquitté·e·s lundi 24 janvier par le Tribunal d’arrondissement de la Côte.
Enfin, tout·e citoyen·ne, député·e au Grand Conseil ou non, a le droit, voire même le devoir, de critiquer l’action publique d’un représentant de l’Etat. En mettant en avant des décisions stratégiques pour le moins discutables du Procureur général et en étendant sa critique à d’autres domaines gérés depuis 17 ans par ce dernier, Jessica Jaccoud ne fait qu’exercer ce droit et proposer une autre vision de l’action pénale: réparer (la planète) plutôt que punir (celles et ceux qui veulent la défendre). La Jeunesse socialiste vaudoise en profite pour rappeler que les mandats politiques d’importance devraient être bien plus limités dans la durée afin que les mandataires ne se fassent pas dépasser par leur temps.
Pour plus d’informations :
Soline Caiazza, porte-parole, 078 848 75 21
Mehdy Henrioud, secrétaire, 076 298 34 75
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